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Survie et le Rwanda

Sursauts citoyens...

En France, dès 1993, des associations (parmi lesquelles Survie) se mobilisent pour alerter l'opinion publique et les dirigeants politiques sur ce qui se trame au Rwanda. Cette mobilisation, trop peu relayée, ne peut rien face la cécité des responsables français de l'époque. Pour Survie, le génocide de 1994 a été un véritable choc, qui a eu une influence décisive sur les engagements pris par l'association.


"C'est le génocide au Rwanda qui nous a fait prendre conscience de ce dont la Françafrique était capable ", écrit François-Xavier Verschave dans Noir silence.

Après le génocide, le combat de ces associations se transforme en combat pour la vérité et la justice.

Survie et le Rwanda : 10 années de mobilisation

Dès 1993, Survie sait que la situation dans ce pays ne cesse de se dégrader (son président Jean Carbonare a participé à une commission internationale d'enquête). Des représentants de l'association se rendent à l'Élysée afin d'alerter les autorités françaises sur la gravité de la situation et la nécessité de plus en plus pressante de réagir. Le pouvoir exécutif français reste imperturbable.
En mars 1994, Survie édite un " Billets d'Afrique " spécial sur les exactions du régime Habyarimana.
Durant le génocide, Survie multiplie les démarches, les conférences de presse, l'envoi de communiqués. Elle s'associe avec les ONG les plus motivées en un comité " Solidarités France-Rwanda ", qui deviendra " Urgence Rwanda ". Elle informe journalistes et parlementaires, et tente de mobiliser la société civile. Mais la réceptivité du public à ses actions reste faible.

En juin Survie entame une marche quotidienne au cœur de Paris, qui durera jusqu'au 14 juillet : " Nous marchons parce que nous ne marchons plus ". Tous les jours, pendant 5 heures, sur l'esplanade des Invalides, Survie manifeste son désaccord avec le rôle de la France au Rwanda.
Le relais de ces actions est pris dans plusieurs villes de provinces (Lyon, Colmar…).
Le génocide prend fin en juillet 1994. Mais le combat de Survie, lui, ne s'arrête pas avec la fin des massacres.

· Dès l'été 1994, François-Xavier Verschave entamait la rédaction d'un rapport, pour le compte de l'OPCF (Observatoire permanent de la coopération française). Ce rapport allait devenir un livre, Complicité de génocide ?

· En 1995, Survie inclut dans ses statuts la lutte contre la " banalisation du génocide " (l'atténuation de ce crime des crimes et sa non-prévention).

· Fin 1995, Survie engage une campagne visant à l'arrestation de trois figures clés du génocide : Bagosora, Kayishema et Sindikubwabo.

· Fin 1997, Survie prend une position de pointe dans la campagne qui obligera la France, mi-1998, à signer (à contrecœur) les statuts de la Cour pénale internationale instaurée pour sanctionner les crimes les plus graves - à commencer par le génocide.

· Début 1998, Survie initie le Comité vérité pour le Rwanda. En manifestant au Trocadéro, elle contribue à l'ouverture de la Mission d'information parlementaire sur le Rwanda.

Depuis 1999, Survie participe à la Coalition française pour la Cour pénale internationale, qui exerce une vigilance sur l'attitude de la France face à cette institution primordiale. Elle ne cesse également de multiplier les contacts contre l'impunité de certains des principaux responsables et auteurs du génocide, et l'étouffement des complicités françaises.

· Le 26 octobre 2003, des militants rebaptisent symboliquement le quai François Mitterrand inauguré le matin même à Paris

 

 

Enquête citoyenne

Les pages Rwanda
Questions pour un million
Printemps 1994
Survie et le Rwanda : 10 années de mobilisation
La campagne
intervention au parlement des mémoires les 14 et 15 mai à Lyon
Liens et bibliographie

 

 

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